Menscheit - MENSCHEIThttp://menscheit.cowblog.fr« J'aime les gens, les desserts trop sucrés, et la vie. J'ai goûté à chacun d'eux avec plus de cupidité et d'appétence qu'aucun être sur terre. Je me suis attardée sur les défauts des premiers, les calories des seconds, et l'inconstance de la dernière. J'ai jalousé leurs mérites et vertus, leur douceur, leur importance. Et tu veux que je te dise, Aith ? Je les aime à en crever. » Delilah McColeCowblogfrSat, 01 Jan 2011 21:07:01 +0100180http://menscheit.cowblog.fr/secret-garden-3074241.htmlSecret Gardenhttp://menscheit.cowblog.fr/images/screencap/Sanstitre6.jpg


                                        Casting :
                                         ~ Ha Ji Won - Gil Ra Im
                                         ~ Hyun Bin - Kim Joo Won
                                         ~ Yoon Sang Hyun - Oska / Choi Woo Young
                                         ~ Kim Sa Rang - Yoon Seul







Résumé :
(à venir) 




♥ ♥ ♥ ♥ ♥



 

Depuis What happened in Bali, je m'étais promise de garder un oeil sur cette Ha Ji Won qui y interprêtait l'irritante mais non moins attachante Lee Soo Jung. Même si le coup de foudre n'avait pas été au rendez-vous, savoir qu'elle était à l'affiche de deux dramas qui me font terriblement envie, Damo et Hwang Ji Yin, m'a poussée à voir en elle une actrice qui sait choisir des rôles pertinents, ce qui en soit est déjà un talent. La voir au casting d'un certain Secret Garden qui ne me tentait pas vraiment a donc suffit pour que je me lance dans l'aventure, sans grande conviction mais avec la curiosité de redécouvrir Ha Ji Won.
A mi-parcours, l'heure est donc au bilan.

            Secret Garden réunit derrière la caméra le duo Shin Woo Chul et Kim Eun Sook (respectivement producteur et scénariste), ayant déjà plusieurs fois colaboré (Lovers in Paris, Lovers in Prague, Lovers, On air, City Hall). Chacun de ces dramas faisant un carton à leur sorti. Lovers in Paris par exemple qui a tenu éveillé presque la moitié de la population le samedi et dimanche soir. Drama que je compte visionner un de ces quatres matins, et pas seulement pour la présence de Park Shin Yang. On retrouve également le même producteur que le récent et si beau Dr Champ. Tout cela pour en venir au fait que le beau monde semble s'être réunit autour de ce fameux Secret Garden, au même titre que les spectateurs. Un bon démarrage, puis des taux d'audience qui augmentent à chaque épisode, atteignant presque 30%. Secret Garden semble donc avoir conquis son public.
Il faut pour cela saluer le/les responsables de la promotion du drama. En annonçant dans le résumé cet échange de corps qui tarde pourtant à venir dans la série, ils réussissent haut la main à attirer la curiosité et ratissent large, ameutant amoureux des romances, des comédies, du fantastique et du mélodrame. Pourtant ce "switch" qui semblait a priori être le pivot central de l'histoire, ne l'est pas le moins du monde, bien au contraire, et pourrait presque devenir seulement anecdotique. Ces petites combines audacieuses ont le mérite de savoir attirer les regards, mais si derrière le drama n'avait pas été consistant elles seraient tout aussi vite tombées à plat. 
            De ce point de vue les 5 premiers épisodes étaient capitaux pour l'audience de la série. Sachant que l'échange de corps tant attendu par le public allait se faire languir, il fallait au drama mettre les bouchées double pour parvenir à séduire le spectateur et lui faire oublier que depuis quelques épisodes déjà, rien de ce qu'on lui avait promis n'avait vu le jour. Pour réussir ce coup de maître, le drama a misé sur une Ha Ji Won lumineuse et un Hyun Bin complexe et haut en couleur. La solidité du scénario et la rare alchimie entre ces deux là aidant, on comprend bien vite que la partie est gagnée d'avance. L'univers anodin que l'on nous présente nous intrigue, oscillant entre légèreté et intensité, et chaque épisode déborde de ce petit quelque chose de rafraichissant, de cette ambiance décontractée mais si entraînante. 

            L'atout majeur de Secret Garden est qu'il sait répondre à nos attentes, se servant des codes classiques, se moquant légèrement de certains, mais s'en appropriant d'autres, leur apportant cette touche d'innovation caractéristique de la série. La scénariste est brillante et sait manier les atouts du drama en jonglant entre les différents couples et personnages. On ne s'ennuie pas ou peu (tout dépend de si l'on apprécie ou non le couple secondaire), et lorsqu'une baisse de régime s'amorce à l'horizon, Kim Eun Sook parvient à inverser la situation dans un timing parfait. Par exemple, le fameux "switch" arrive au moment opportun, permettant à l'histoire d'évoluer et apportant des scènes inédites et désopilantes qui déchargent l'atmosphère.
Mais là où le drama en supplante beaucoup, c'est par ses personnages terriblement attachants sur lesquels on pourrait s'étendre des pages entières.
 
           C'est dans le rôle de Kim Joo Won, que l'on retrouve un Hyun Bin bien connu et apprécié, au sommet de sa forme. Dirigeant l'entreprise familiale, Joo Won est antipathique et misanthrope, bourré de défauts, mais aussi et surtout d'une honnêteté déconcertante. Sans jamais avoir peur de mettre les pieds dans le plat, il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit, sans se soucier des éventuelles répercussions, ni craindre de blesser son entourage. Cette franchise complètement assumée mais qu'il ne tolère qu'à sens unique (il ne craint personne mais tout le monde doit le craindre) apporte à Joo Won ce parfum de nouveauté et une certaine touche d'excentricité qui ne nous laisse pas indifférents. Il nous amuse, le plus souvent à son insu, par sa vision bien à lui (mais pas forcément fausse) du monde. Intelligent et ordonné, il ne s'encombre pas de futilités. Ce trait de caractère du personnage se reflète dans son environnement notamment : une maison vaste et spatieuse, mais bien loin de celles à la Boys Before Flowers où le kitsh était de rigueur. Plutôt que de jouer sur les dorures et autres draperies , on mise ici sur l'espace.
            Face à lui, j'ai donc eu le plaisir de retrouver Ha Ji Won dans le rôle de Gil Ra Im. Cascadeuse intrépide et déterminée au look assez masculin, on nous la présente tout de suite comme une femme d'action n'ayant pas froid aux yeux et ne se laissant pas marcher sur les pieds. Un brin rebelle, elle apparait d'abord comme un personnage de caractère. Mais il s'avère bien vite que ce coté un peu revêche du personnage est contrebalancé par une âme d'enfant, tendre et rêveuse, aux goûts musicaux peut-être un peu douteux. 
Ra Im n'appartenant pas au monde rationnel et impeccable de Joo Won, leur recontre apportera au personnage cette dose d'irrationnalité qu'il ne comprend pas et découvrira grâce à elle. Pourquoi cette attirance pour elle alors qu'elle ne possède aucun des critères qu'il recherche en une femme ? Face à cette nouveauté, Joo Won cherche encore à rester terre à terre, mais la raison n'explique pas l'irrationnel.
            En parallèle du couple principal, on nous présente celui d'Oska, chanteur et cousin de Joo Won, et de Seul, jeune héritière arrogante. Ils forment à eux deux le couple lambda de tout k-drama, avec tous les secrets, non-dits, et amour propre blessé que cela implique, et n'hésitent pas à utiliser leur entourage pour se blesser l'un l'autre. Les personnages pris à part sont intéressants, leur histoire un peu moins, mais l'idée du parralèle entre eux et le couple Ra Im/Joo Won est intéressante. L'un est commun, l'autre renouvèle le genre.
            Les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux sont tout aussi piquants et attachants. Que ce soit le secrétaire de Joo Won exaspéré par son patron, sa petite amie Ah Young (qui aura été responsable de mes premières larmes), Jong Soo le directeur de Ra Im tendrement amoureux d'elle, ou tous les collègues de travail. Tous sont source d'une bonne humeur comunicative. Même les éternels "méchants" de l'histoire, à savoir la mère de Joo Won ou le grand-oncle par alliance, ne sont pas complètement détestables. On rit souvent de les voir destabiliser face à ce couple novateur qui boulverse les clichés. Avec deux personnages si extravagants que Ra Im et Joo Won, les tactiques normalement infaillibles pour les séparer ne fonctionnent pas et se retournent même contre la mère. On aime, on adore !
.

 

En bref, on aime :
- L'alchimie du couple principal et leur dynamique
- La pertinence des dialogues et plus encore l'intensité des silences
- Le boulversement des clichés
- La franchise arrogante de Joo Won et la douceur magnanime de Ra Im alliée à sa force et sa vitalité.

 

On déteste :
- Devoir attendre entre chaque épisode.

 

 




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(on aura compris que je n'ai pas pu me résoudre à ne mettre QUE quelques photos)

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http://menscheit.cowblog.fr/commentaires-3074241.htmlSat, 01 Jan 2011 21:07:00 +0100http://menscheit.cowblog.fr/secret-garden-3074241.html
http://menscheit.cowblog.fr/runaway-plan-b-3071986.htmlRunaway : Plan B
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                                        Casting :
                                         ~ Bi Rain - Ji Woo
                                         ~ Lee Na Young - Jini
                                         ~ Daniel Henney - Kai
                                         ~ Lee Jung Jin - Detective Do Soo
                                         ~ Sung Dong Il - Nakamura Hwang


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Résumé : (nautiljon)
(à venir) 




♥ ♥ ♥ ♥

 

"Desire creates a future, but greed kills it"


J’avais au départ prévu de ne pas écrire mon avis sur Fugitive : Plan B, non seulement par manque de temps, mais aussi faute d’inspiration. Et puis j’ai toujours du mal à commenter les dramas qui m’ont vraiment plu, pour la simple et bonne raison que j’ai plus ou moins peur de ne pas leur rendre justice comme je le devrais. Mais après réflexion, je ne peux tout de même pas laisser Fugitive passer à la trappe.
           

 

            Un drama qui détonne, c’est le moins qu’on puisse dire, et se classe à part dans l’univers des séries asiatiques, dans la lignée de ceux qui, sans forcément briser les codes, savent au moins se les approprier et trouver le moyen de nous convaincre. Fugitive a su plus ou moins trouvé son public chez les coréens. Même si les taux d’audience ne sont pas faramineux, les 5 premiers épisodes ont quand même connu un bon démarrage avec plus de 16% chacun. Un drama qui pousse à la curiosité je dirai, sans pour autant être un véritable OVNI télévisuel. Mais une fois la curiosité passée, encore faut-il qu’il sache trouver ses fidèles parmi les spectateurs, et c’est là qu’il aura eu un peu plus de mal.

            The runaway est un bon petit cocktail détonnant dont le point faible est peut-être de vouloir être un peu tout à la fois : drôle, parodique, dynamique, explosif, surréaliste, avec un zeste de romantisme édulcoré, parfois larmoyant le temps de scènes plus sérieuses, et le tout en tentant de développer une intrigue suffisamment crédible et acceptable, et même - pourquoi pas - intéressante. The runaway cherche donc à être sur tous les fronts sans forcément aller au fond de chaque idée et manque souvent d’un certain aboutissement. Cependant, je pense que les scénaristes se sont assez efforcés de maintenir un équilibre relatif entre chaque ingrédient pour éviter une certaine monotonie dans tout cet enchaînement de péripéties.  Nous ne sommes ni dans une série d’action, ni dans un drame familial ou une totale parodie, mais dans une sorte de mélange de tout cela. Et comme on dit, les mélanges font de beaux enfants. Même si le drama ne joue pas ses cartes à fond, il s’efforce de les utiliser toutes et à bon escient pour nous livrer un divertissement sortant des sentiers battus.

            Ce qui m’a séduite et fait, d’après moi, le charme de ce drama c’est cette façon de ne jamais totalement se prendre au sérieux. On oscille entre véritable enquête policière et autodérision, entre le surréalisme de la quasi-totalité des scènes de combat et la cohérence des grandes lignes de l’histoire. Le personnage de Ji Woo (Bi Rain) est le parfait reflet de cette ambivalence : on ne sait pas vraiment avec quel regard l’approcher, pitre un instant, homme meurtri la seconde d’après, véritable bouffon ou remarquablement intelligent, obsédé puis amant transit dans l’épisode qui suit, il est dure à suivre, dure à cerner, bref, il est dans la parfaite continuité – ou discontinuité en l’occurrence – du drama. L'alternance entre sur jeu et sérieux de Bi Rain donne tout de suite la couleur, et font de son personnage un homme aussi irréaliste qu'attachant. Ces passages sans transition d’un extrême à l’autre tout au long des 20 épisodes en rebuteront plus d’un, et je pense que c’est la raison principale pour laquelle Runaway n’a pas su trouver un accueil plus favorable et reste dans la moyenne. Il est surprenant dans le sens où le spectateur lui-même doit être ambivalent pour l’apprécier à sa juste valeur : ne pas prendre le drama au pied de la lettre et se réjouir du côté parodique, tout en en prenant au sérieux une histoire et une enquête qui ne se limitent pas à une simple amourette lambda. En cela, je pense que Runaway est un pari osé. Un pari qui a su me séduire dans la mesure où je me suis complètement prise au jeu. 
            Pour donner la réplique à l'excentrique Ji Woo, on retrouve Lee Na Young dans le rôle de Jini, personnage qui apparaît d'abord comme froid et manipulateur, mais dont la personnalité s'esquisse plus finement au fil des épisodes. Son côté plus terre à terre, distante voir même carrément indifférente contrairement à Ji Woo apporte un dynamisme à leurs "confrontations" que j'ai beaucoup apprécié. Même si elle n'est pas le personnage attachant par définition, beaucoup trop secrète et renfermée, j'ai aimé suivre son évolution et guetter ces rares instants où elle baisse sa garde et nous montre qu'elle est plus sensible qu'il n'y paraît. Lee Na young est très convaincante dans son rôle, et je compte m'attaquer à sa filmographie (à commencer par Ireland). A l'affiche, on retrouve aussi un certain Daniel Henney que je découvre dans ce rôle de Kay. Qu'en dire ? Ses petites altercations avec Ji Woo m'ont d'abord amusées, son petit côté jaloux, amoureux tout mignon tout doux et un peu maladroix m'a faite sourire. Et puis, son calme et sa sérénité sont toujours les bienvenus. Un homme, un vrai, toujours maître de la situation. 

            Côté réalisation, Runaway : Plan B s’inscrit dans la liste des dramas qui valent le coup, ne serait-ce que pour l’esthétique, notamment avec des jeux de lumière que j’ai beaucoup apprécié personnellement. Les décors sont diversifiés, et on retrouve là encore cette envie récurrente de mélanger tous les styles : du kitsch, du ultra moderne, de l’ordinaire … Le parcours n’est pourtant pas sans faute, et les scènes de courses poursuite et autres bagarres me sont souvent restées en travers de la gorge. Elles étaient largement trop nombreuses dans la première moitié du drama (chaque épisode doit facilement compter une dizaine de minutes de courses poursuite à travers différentes villes d’Asie), toujours inutiles, lassantes et répétitives. On aurait facilement pu se passer de la plupart d’entre elles sans s’en porter plus mal.

 
            En bref, un drama spécial qui ne ravira pas tout le monde, en laissera beaucoup perplexes, et dont les personnages ne sont pas forcément des plus attachants. Mais Runaway c'est surtout un drama qui dénote, et parfois, c'est là tout ce que l'on demande.
 

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http://menscheit.cowblog.fr/commentaires-3071986.htmlThu, 23 Dec 2010 15:44:00 +0100http://menscheit.cowblog.fr/runaway-plan-b-3071986.html
http://menscheit.cowblog.fr/liar-game-saison-2-3071013.htmlLiar Game (saison 2)



                                        Casting :
                                         ~ Toda Erika - Kanzaki Nao
                                         ~ Matsuda Shota - Akiyama Shinichi
                                         ~ Kikuchi Rinko - Katsugari Ryou
                                         ~ Suzuki Kosuke - Fukunaga Yuji



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Résumé : (nautiljon)
N'entendant plus parler de l'organisation du Liar Game, Kanzaki Nao et Akiyama Shinichi se croient tirés d'affaire.
MaisNao reçoit une nouvelle invitation et se retrouve, une fois encore, plongée dans le jeu. Akiyama, lui, refuse de remettre ça, mais une phrase de la mystérieuse Eri et le voila relancer dans le jeu.
Cette fois, Nao devra faire équipe avec Akiyama et Fukunaga, contre des équipes d'adversaires plus expérimentées, dans de nouveaux jeux, encore plus tordus qu'avant, tels que la "roulette russe à 24 balles" ou le "Poker 17". Une question demeure : mais qui se cache réellement derrière le Liar Game ?.





♥ ♥ ♥




 

L'annonce d'une saison 2 à Liar Game m'avait tout de suite enchantée. Après une première saison riche en rebondissement, suspens et manipulation en tout genre, je ne pouvais pas laisser passer le retour de la naïve Kanzaki et du fin stratège Akiyama. Après une saison 1 aussi tenante et une bande annonce pour sa suite qui annonçait pousser la sournoiserie du Liar Game encore plus loin, c'est avec beaucoup d'attentes que j'ai finalement entamé cette deuxième saison.

            Dès les premiers épisodes, on retrouve effectivement cette ambiance particulière caractéristique de la série : obscurité ambiante, personnages survoltés, et couleurs vives en total décalage avec ces décors aussi incongrus et minutieux que lugubres. Toujours ces couleurs flamboyantes disséminées de ci de là qui dédramatisent l'ambiance générale, un peu comme l'honnêteté de notre Kanzaki Nao perdue au pays du mensonge. « Bienvenue dans ce monde parallèle qu'est le Liar Game ». Monde parallèle ? C'est bien ce que pourrait suggérer ces contrastes entre les couleurs automnales des scènes d'extérieure et celles dans l'enceinte même de ce jeu diabolique. Et pourtant, le Liar Game n'est-il pas le simple reflet de la réalité et de la manipulation qui s'y joue, poussée à son paroxysme ?
           
C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé cette réalisation qui m'avait d'abord surprise puis séduite dans la première saison par son côté audacieux. Organisateurs et « arbitres » toujours aussi impénétrables, joueurs sarcastiques, hautains, tricheurs et prêts à tout, et de nouveaux jeux saisissants comme la roulette russe ou la partie de poker. Une seconde saison qui démarre donc sur les chapeaux de roue et tient ses engagements.

            Malheureusement, malgré un démarrage prometteur et haut en couleur, la série s'essouffle très vite dans la seconde moitié et l'inventivité se fait la malle. Alors que le premier round réussit à nous tenir en haleine, la suite se casse la gueule et peine à nous passionner. Le manque d'imagination est même pousser jusqu'au fade recyclage du jeu de la contrebande, déjà utilisé dans la première saison, et remodelé de façon à perdre tout intérêt : que sont devenus les face à face effrayants ? Je regrette Yokoya, ses yeux de drogué et ses rires d'échappé d'asil. Faire du neuf à partir du vieux, pourquoi pas, mais encore faut-il que le jeu reste intéressant.
            Le seul personnage qui tend à inverser la tendance et réveiller l'intérêt général est sans aucun doute Katsugari Ryou, interprétée par la brillante Kikuchi Rinko. Déjà croisée dans le film « Babel » où elle incarnait à mes yeux le personnage le plus intéressant de l'histoire, c'est avec plaisir que je l'ai retrouvée pour cette deuxième saison de Liar Game. Loin des éclats de rires du machiavélique Yokoya, le blondinet décoloré de la saison 1, Katsugari est le personnage froid et intouchable par excellence. Une voix bienveillante, un sourire avenant et un regard menaçant, je l'ai trouvé charismatique. Malheureusement, elle n'est un atout que trop peu exploité par la série, et les causes de sa petite rancoeur envers Akiyama sont décevantes, preuve encore d'un manque de créativité.
Ce dernier n'est pas forcément mieux logé. Personnage intelligent et secret, il s'est révélé être un atout de taille dans la réussite de la série. Cette deuxième saison pourtant ne le met pas en valeur. Où est donc passé cet Akiyama intelligent, maître du jeu et de la manipulation, l'expert en stratégie et retournement de situation ? Il m'aura semblé bien fade dans cette saison. Mis à part dans le premier round, les stratégies qu'il invente ne m'ont pas vraiment surprise par leur ingénuité (la faute surement aux jeux pour lesquels je n'avais presque aucun intérêt).
Kanzaki Nao reste fidèle à elle-même, souriante et optimiste, chaleureuse et honnête. Toda Erika réussit une fois de plus à interpréter la naïve Nao-chan sans jamais devenir pénible et fade. Au contraire, depuis le début de la série elle a nettement évolué et ne se contente plus d'être un simple pion dans l'échiquier de Akiyama. De même pour Fukunaga, toujours aussi survolté, comique et imprévisible. Bien que le personnage ait évolué depuis le début de la série, le maître dans l'art du retournement de veste ne se transforme pas du jour au lendemain en personne de confiance, et c'est tant mieux.

            On peut alors se demander quel est l'intérêt d'une seconde saison d'autant que celle-ci s'achève en tête à queue, laissant le téléspectateur sur sa fin ? Ne serait-elle donc qu'une transition entre la première partie et le film ? Espérons alors que ce manque d'originalité flagrant, point fort de la série pourtant, s'explique par simple économie d'idées, et que la dernière étape sera digne de nos attentes. Le meilleur pour la fin ? Espérons.


 





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http://menscheit.cowblog.fr/commentaires-3071013.htmlMon, 20 Dec 2010 13:23:00 +0100http://menscheit.cowblog.fr/liar-game-saison-2-3071013.html
http://menscheit.cowblog.fr/sophie-qui-2913664.htmlSophie qui ?

Voilà tout juste un an que je suis tombée dans cette marmitte géante qu'est l'univers des séries Asiatiques. Seulement voilà, lorsque j'aime quelque chose, il faut que je l'extériorise, que je le chante haut et fort. Et comment fait-on quand personne dans son entourage immédiat ne semble partager sa passion des dramas ?




On créé un blog, tout simplement.

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http://menscheit.cowblog.fr/commentaires-2913664.htmlSun, 04 Oct 2009 07:39:00 +0200http://menscheit.cowblog.fr/sophie-qui-2913664.html